28- Conseil prénuptial et conjugal : Quand une dépendance (substance, personne ou habitude) s’immisce dans le couple
- Marya Sirous

- 8 juil.
- 5 min de lecture
28- Conseil prénuptial et conjugal : Quand une dépendance (substance, personne ou habitude) s’immisce dans le couple

Citation d’introduction
« Ce à quoi tu ne peux pas renoncer, même temporairement, te possède plus que tu ne le crois. »
— Carl Gustav Jung
Introduction
Dans un couple, une dépendance peut passer inaperçue… jusqu’au jour où elle devient un obstacle invisible. Que ce soit une substance (alcool, cannabis, médicaments, drogues dures, sucre), un comportement (écrans, travail, achats), ou même une dépendance affective à quelqu’un ou quelque chose, le déséquilibre qu’elle introduit finit toujours par se faire sentir.
Quand l’un des deux partenaires n’est plus vraiment disponible — parce que son attention, son énergie ou ses émotions sont absorbées ailleurs — le lien conjugal en souffre.
Étude de cas 1 : Thomas et Nina – L’alcool invisible
Thomas aime profondément Nina. Mais il a une dépendance ancienne à l’alcool. Il ne boit pas de manière massive, mais chaque jour, et toujours seul. Nina a mis du temps à s’en rendre compte. Il est fonctionnel, attentif, doux… mais absent. Il ne se couche même plus avec elle : elle va seule au lit, pendant que lui s’endort après avoir bu, complètement anesthésié.
Elle dit : « Il est là, mais il n’est pas là. »
Ce qui pèse pour Nina, ce n’est pas seulement la consommation en soi — même si parfois, c’est trop, au point qu’il ne se souvient même pas de la veille. C’est surtout la distance émotionnelle que l’alcool installe entre eux. Et le fait que Thomas, même de bonne foi, minimise la place que cela prend chaque jour.
Le jour où Thomas a accepté d’en parler sans se justifier, un vrai lien s’est rouvert entre eux. Et pour la première fois, Nina s’est sentie reconnue dans son ressenti.
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Étude de cas 2 : Sarah et Julien – La fusion numérique
Sarah ne boit pas, ne fume pas, ne prend aucun médicament. Mais elle ne peut pas passer une journée sans consulter les réseaux sociaux… souvent pendant plusieurs heures. Elle scrolle, regarde, commente, même pendant les repas, les sorties, ou les moments d’intimité. Julien se sent mis de côté.
Il dit : « Je ne peux pas rivaliser avec son téléphone. »
Pour Sarah, ce n’est pas une dépendance, c’est "normal". Et pourtant, elle remarque qu’elle devient anxieuse dès qu’elle oublie son téléphone ou que la batterie est à plat.
Ce n’est pas la technologie qui est en cause, mais le lien émotionnel de substitution qu’elle crée — un lien qui prend la place de l’autre.
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Étude de cas 3 : Kamel et Amandine – Le cannabis "calmant"
Kamel fume du cannabis tous les soirs depuis plusieurs années. Il dit que cela l’aide à se détendre, à dormir, à "supporter la pression". Amandine, au début, ne disait rien. Elle le trouvait plus calme ainsi.
Mais au fil du temps, elle s’est sentie seule. Moins écoutée. Moins désirée. Il est devenu plus agressif, plus stressé, plus négatif. Il ne travaille pas, rêve de projets… sans jamais passer à l’action. Et surtout, ce rituel est devenu intouchable.
Elle dit : « J’ai l’impression d’être en couple avec un homme… et sa fumée. »
Kamel, lui, n’identifie pas de problème. Mais en séance, il a reconnu : « Je m’anesthésie pour ne pas penser. »
Cette prise de conscience a été le début d’un vrai dialogue entre eux.
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Étude de cas 4 : Élodie et Max – La drogue dure, l’intrus invisible
Max consomme de la cocaïne depuis ses années d’études. Pas tous les jours, mais régulièrement. Il dit qu’il "gère", qu’il sait s’arrêter, qu’il ne fait de mal à personne.
Mais Élodie, sa compagne depuis un an, ressent de plus en plus une distance émotionnelle, des sautes d’humeur, et une angoisse diffuse.
Elle confie : « Je suis en couple avec quelqu’un de brillant… et en même temps, je ne sais jamais qui je vais retrouver le soir. »
Le plus difficile pour elle n’est pas la drogue en soi, mais le secret, la double vie, et la sensation que la cocaïne a plus d’impact sur leur lien que ses mots à elle.
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Étude de cas 5 : Samira et Loïc – La dépendance invisible à la famille
Samira et Loïc sont ensemble depuis deux ans. Ils s’aiment sincèrement, mais Loïc vit une frustration croissante : il a souvent l’impression d’être "le troisième dans le couple", derrière la famille de Samira.
Samira appelle sa mère plusieurs fois par jour, consulte l’avis de ses sœurs pour chaque décision, et ne prend jamais de distance avec les événements familiaux, même les plus intrusifs. Elle annule parfois des moments en couple pour être disponible pour un membre de sa famille, ou partage des détails intimes de sa vie conjugale sans en parler à Loïc.
Il dit : « J’ai l’impression d’être son partenaire de vie… mais pas sa priorité affective. »
Samira ne voit pas le problème : dans sa culture, la famille est sacrée. Mais au fil des séances, elle réalise que son attachement n’est pas seulement affectueux : il est vital, fusionnel, parfois culpabilisant. Elle a peur de décevoir sa mère, d’être exclue du "clan", ou de devenir "égoïste".
Ce n’est pas qu’elle aime moins Loïc. C’est qu’elle n’a jamais appris à poser une frontière claire entre son foyer d’origine et sa vie de couple.
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Analyse psychologique
Selon la psychologie comportementale, une dépendance — qu’elle soit à une substance ou à un comportement — sert souvent à anesthésier une douleur ou à combler un vide.
On distingue plusieurs types de dépendances :
• Dépendances à des substances :
→ Alcool, tabac, sucre, cannabis, cocaïne, ecstasy, benzodiazépines, héroïne…
• Dépendances comportementales :
→ Jeux, écrans, travail, sport, achats compulsifs…
• Dépendances affectives :
→ Besoin d’attention excessive, peur de la solitude, jalousie constante…
Dans un couple, leurs conséquences sont nombreuses :
Solitude émotionnelle, même quand l’autre est physiquement là
Perte de confiance et déséquilibre affectif
Tensions sourdes liées au secret, au contrôle, ou au déni
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Pratiques concrètes à tester seul ou en couple
Listez ce que vous consommez ou pratiquez chaque jour : y a-t-il quelque chose dont vous ne pouvez pas vous passer ?
Demandez-vous : est-ce un plaisir libre ou une contrainte déguisée ?
Posez la question à votre partenaire :
👉 « Est-ce que tu as parfois l’impression qu’une habitude ou une chose prend trop de place entre nous ? »
Essayez un défi de 48h : vous passer d’un automatisme (réseaux, sucre, cigarette, télé…)
En cas de dépendance sévère, ne restez pas seuls : psychothérapie, groupes de soutien, et soins médicaux peuvent accompagner votre travail de couple.
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Conclusion inspirante
On pense souvent qu’une dépendance est une faiblesse. Mais c’est surtout un signal intérieur : une alarme douce, qui nous invite à regarder ce qui est blessé, ce qui est évité, ou ce qui est oublié.
Dans le couple, une dépendance n’est pas nécessairement un point final. Elle peut devenir un début de dialogue, une voie de transformation, si elle est abordée avec vérité, courage et bienveillance.
À méditer
« On peut aimer quelqu’un, et être absent à lui sans s’en rendre compte. La dépendance, c’est parfois ce qui nous fait fuir le plus ce qu’on aime. »
— Anonyme




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